L’Institut National de l’Economie Circulaire :
Organisme de référence et d’influence autour de l’intelligence et de l’économie de la ressource. Sa mission est de fédérer l’ensemble des acteurs publics et privés pour promouvoir l’économie circulaire et accélérer son développement.
1. Dans le cadre de votre activité professionnelle, quelles sont les convictions que vous défendez en termes de responsabilité sociale et environnementale ?
Par essence, l’économie circulaire est une part significative de la responsabilité sociale et environnementale. Nos actions sont donc fondées sur une logique d’économie de la ressource, avec cet objectif, toujours, d’avoir de l’impact et de rendre concrètes les dynamiques de l’économie circulaire. Par exemple, nous travaillons autour de « l’objet » École, en évaluant tout ce que les collectivités peuvent faire pour rendre cet espace emblématique plus circulaire : la construction, la rénovation, l’entretien, mais aussi la boucle alimentaire, les fournitures scolaires ou les revêtements des cours de récréation !
2. Selon vous, quelles évolutions sont nécessaires, au sein de la filière événementielle, pour contribuer à la nécessaire transition écologique ?
Les problèmes sont connus et la plupart du temps les solutions sont là, mais il est difficile de faire évoluer des process qui existent et qui fonctionnent depuis des dizaines d’années. L’objectif, là encore, est de reprendre l’ensemble de la chaine de valeur du secteur en s’interrogeant à chaque étape : que puis-je faire pour rendre mon événement moins consommateur de ressources, moins générateur de déchets et moins émetteur de gaz à effet de serre. Cela représente une transformation en profondeur, mais nécessaire, du modèle actuel. Et le OUAÏ permet cela, en abordant tous les aspects de l’éco-conception jusqu’à la question majeure de la fin de vie du projet.
3. Dans ce contexte, pourquoi soutenez-vous l’initiative du OUAÏ ? Qu’attendez-vous de cet événement ?
Le grand mérite de cet événement est de réussir à réunir l’intégralité des parties prenantes. Des agences événementielles aux prestataires en passant par les commanditaires d’événements, tous les acteurs de la chaine de valeur seront présents. C’est l’idéal pour identifier les irritants, lever les freins et trouver des solutions. D’autant que le vote récent de la loi sur l’économie circulaire a renforcé la prise de conscience des professionnels comme du public. L’équipe de l’INEC et moi-même attendons énormément de cet événement donc, et nous sommes enchantés d’être partenaire cette année du OUAÏ.